Québec : du travail pour les immigrants

Gros point fort du Québec, son caractère anglo-saxon qui en fait l’univers de tous les possibles… Particulièrement sur le plan professionnel. Plus de responsabilités très vite, des autodidactes qui gravissent rapidement les échelons. Trouve ta job !

Photo by Matt Hickey from Burst

Bienvenue au royaume des self-made men. Dès la lecture du CV, pas question de regarder les diplômes : ce qui compte, c’est l’expérience et la capacité à assurer la mission que le recruteur pourra déceler chez vous. « Les diplômes que j’ai obtenus en France ne sont pas reconnus partout au Canada, explique Jérôme, masseur thérapeute débarqué il y a deux ans. Ce qui ne m’a pas empêché de trouver du travail et d’exercer. » À condition de garder les oreilles grandes ouvertes, tout peut aller très vite. « J’ai envoyé mon CV par mail après avoir lu une annonce de travail pour immigrants, poursuit Jérôme. Coup de fil deux heures plus tard, rendez-vous le lendemain et le surlendemain je commençais ! » Règle d’or : la flexibilité !

Amérique at work

Au bureau, même topo. Les rapports sont beaucoup plus directs qu’en France, la hiérarchie se fait beaucoup moins sentir. On parle très facilement de salaire, il ne faut pas en avoir peur, il faut sortir de son conditionnement ! Thibaut, qui a effectué plusieurs séjours au sein d’agences de design, confirme : « sur le plan professionnel, ça agit plus et ça parle beaucoup moins. C’est d’ailleurs le bon côté du Québec, conclut-il : tout est moins compliqué. Les Français ont une culture du discours, les Québécois une culture de l’acte. » Que l’on exigera également de vous. Préalable à toute carrière : justifier impérativement d’une première expérience québécoise… Qui confirmera que vous êtes à même de vous adapter au monde du travail québécois. Et un gage de bonne volonté ?

 

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