Avant, Amandine était graphiste et voulait exercer un métier créatif. Après plusieurs années en agence web, c’est la désillusion, elle n’est qu’une exécutante au service de ses supérieurs. Son savoir-faire n’est pas considéré, on lui demande juste de produire des idées sur commande. Elle a envie de créer, de faire avec ses mains, de laisser le corps décider. Déterminée, elle va changer de vie et finit par obtenir un congé individuel de formation après plusieurs demandes. Elle peut ainsi passer un CAP céramique.
Amandine, artisane céramiste auto-entrepreneuse – Toulon, Var
« Ce qui m’a permis de tenir face à cette peur contagieuse et à mes propres doutes ça a été de me dire : y’a pas d’échec possible ! »
Aujourd’hui, Amandine apprend un nouveau métier : elle travaille chez elle et se confronte à beaucoup d’échecs. Elle se définit comme une “apprenante”. Elle cherche, expérimente, teste, rate, recommence, elle est dans la phase indispensable de prototypage. Elle a ouvert une boutique sur Internet mais ne peut pas encore vivre de sa production. Les aides à la création d’entreprise lui permettent de compléter ses revenus à hauteur des indemnités chômages qu’elle aurait perçues. Amandine pourra bientôt vendre ses créations sur les marchés et confirmer son nouveau mode de vie. Elle a choisi un modèle de réussite moins ambitieux mais plus accessible. Elle n’a plus peur, elle fait.
