Comment se motiver quand on travaille à la maison ?

catherine-travaille_toutpourchangerVous êtes de plus en plus nombreux à travailler chez vous. Autonomie, qualité de vie, temps pour vous… mais aussi sentiment de solitude, vie sociale et motivation en berne. Et coups de mou qui se transforment en coup de blues. Changer d’air, faire du sport… comment faire pour garder la pêche quand on travaille seule chez soi ?

Travailler chez soi, quel bonheur ! Vous faites vos courses au marché, vous jouez avec vos enfants de retour de l’école, vous donnez un coup de binette au jardin, vous prenez le thé entre copines… Complètement indépendante, vous gérez votre temps comme vous l’entendez. Bref, une vie merveilleuse ! Pourtant, certains jours ressemblent plus à un cauchemar qu’à cet idyllique tableau. En particulier, quand on a la désagréable impression en fin de journée de n’avoir rien fait ou d’avoir perdu notre temps : surf sur Internet à n’en plus finir, chat, coup de fil aux amis, ménage, bricolage… S’il vous arrive d’avoir du mal à vous concentrer sur votre travail, sachez qu’il existe des moyens de reprendre le dessus.

Catherine prend le taureau par les cornes

« Travailler chez soi, c’est travailler seul », lance Catherine, 51 ans. Il y a neuf ans, elle a monté une boîte de conseil et d’accompagnement qu’elle pilote de chez elle. « Bosser à la maison demande de l’énergie, du temps, peut-être même plus qu’au bureau. Quand mon ordinateur bug, aucun technicien ne vient me dépanner dans l’heure qui suit. » Ce n’est pas tout. « Pour éviter les débordements, j’ai dû expliquer à mon entourage que je dois séparer vie professionnelle et vie privée. » Elle confesse aussi se sentir de rares fois peu motivée. « Mais depuis quatre ans, j’ai réussi à mettre en place les moyens de me discipliner. »

Motivation, organisation, discipline

Ceux qui ont tenté l’expérience du travail à la maison s’accordent sur ce point, il faut une motivation sans faille, de l’organisation et une discipline à toute épreuve. Illustration : Catherine s’oblige à prendre une vraie pause déjeuner. « Quand je ne peux pas, je sors au moins une demi-heure par jour pour me vider la tête et me dégourdir les jambes. » On peut même faire du sport à Paris pour ceux qui vivent dans la capitale et travaillent chez eux. Lui arrive-t-il de se sentir parfois un peu seule ? « Oui ! Du coup, je me suis entourée d’un noyau de personnes avec lesquelles je partage les moments de doute mais aussi les bonnes nouvelles. » La plupart d’entre eux travaillent aussi en solo et profitent de l’expérience des autres. C’est l’occasion de créer des pools de compétences complémentaires. Au final, Catherine est ravie : « Mes amis me disent que je suis beaucoup plus épanouie depuis que je travaille de cette façon ! »

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