Se mettre à son compte pour rebondir

Se mettre à son compte pour rebondirCréation, reprise, franchise, en solo ou à plusieurs… il y a des solutions à la pelle pour devenir entrepreneur et sortir du chômage. Comment monter son entreprise ou être indépendant ? Mode d’emploi.

La création d’entreprise a le vent en poupe. Et un bon pourcentage des créateurs étaient demandeurs d’emploi au moment de se lancer. La tendance ne cesse d’augmenter parce que ça permet de rebondir quand on est au chômage. C’est aussi le moyen de créer son propre job pour ne plus dépendre que de soi. Cette raison booste sans conteste la création d’entreprise. Le succès remporté par le statut de micro-entrepreneur le confirme. Deux avantages principaux valables aussi pour les seniors demandeurs d’emploi : pouvoir retravailler sans attendre une hypothétique embauche et mettre à profit leur expertise. Même si pour beaucoup oser l’indépendance c’est se confronter aux contraintes, c’est aussi l’occasion de gagner en autonomie et en responsabilités.

Se préparer avant d’agir

La fibre entrepreneuriale est indispensable. Pour preuve, ceux qui se lancent ont souvent cette envie dans un coin de leur tête depuis longtemps. Pour mettre toutes les chances de son côté, le meilleur conseil est de bien préparer son projet avant de se rendre dans une banque. Si votre souhait est de créer une boutique, vous pouvez dès à présent regarder de près les solutions en terme d’agencement de magasin. Pour le côté administratif, malgré une immatriculation simplifiée, les démarches et réglementations restent complexes. C’est pourquoi il faut bien connaître ses droits avant de se lancer pour maîtriser toutes les échéances et les obligations. En outre, il faut être vigilant au moment où s’opère la transition entre le statut de demandeur d’emploi et celui de créateur d’activité pour ne pas risquer de perdre le bénéfice d’une exonération fiscale ou d’une indemnité transitoire. ». Passer à l’acte

Qui peut vous aider ?

De nombreuses associations accompagnent les créateurs dans leurs démarches et les aide à monter leur projet et proposent aux bénéficiaires des minimas sociaux, qui n’ont pas accès aux crédits bancaires classiques, des microcrédits d’un montant maximum de 10 000 euros comme le fait par exemple l’Adie : les demandeurs d’emploi de plus de 50 ans qui rencontrent des difficultés à se réinsérer. Avant de se lancer, il faut mener une profonde réflexion et savoir pourquoi on veut créer une entreprise. Cela implique aussi de vouloir la vie qui va avec, c’est-à-dire, beaucoup d’heures de travail, la prise de risque… Et si on n’a pas de projet de création ? Le secteur de la franchise offre des pistes intéressantes mais qui nécessitent souvent un lourd investissement au départ. C’est pourquoi l’Adie a lancé les microfranchises, des concepts peu coûteux, à l’instar de Chauffeur and go qui met des chauffeurs à disposition ou de Vélobar, une restauration ambulante sur triporteur.

4 Comments

  1. venlhin
  2. Rezki
  3. LAMBERT

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