6 conseils pour en finir avec le blues du lundi

blues-lundi_@toutpourchangerLe dimanche, l’angoisse monte. Le lundi, c’est la déprime. Voici quelques clés pour faire en sorte que ça change enfin.

Longtemps, le dimanche est resté pour moi une journée en demi-teinte. L’idée du lendemain la rendait maussade. Puis, je me suis mis à l’apprécier. A présent, j’adore le dimanche et son rythme particulier. Quel bonheur de voir s’endormir commerces, business et obligations en tous genres. Le lundi reste en revanche un jour médiocre. Je ne me sens jamais tout à fait en forme. J’ai toujours l’impression d’être dans un sas. Mais j’ai appris petit à petit à m’organiser pour ne plus ressentir cette désagréable sensation. Et vous, cet état flottant du lundi, je suis sûr que vous le connaissez. En général, cela remonte à l’enfance et à l’école.

Comme un lundi

Maigre consolation, sachez que nous ne sommes pas seuls dans ce cas. Cet été, le très sérieux quotidien anglais The Telegraph l’a évoqué à travers une étude réalisée par Marmite, un fabricant de pâte à tartiner local. Ça fait moins sérieux d’un coup… Bref. Quand pour quelques-uns, le lundi, c’est ravioli, pour tous les autres, c’est pourri ! On se lève difficilement et le plus souvent de mauvaise humeur. La moitié des salariés anglais déclarent même arriver en retard au travail ce matin-là.

La guerre du feu ?

C’est d’autant plus démoralisant que le premier sourire affiché par les collègues n’arrive en moyenne qu’à 11h16. Beau début de journée ! Ce sont les 45 / 54 ans qui râlent le plus. 12 minutes quand même. Et les salariés ne seraient productifs que 3h30 ce jour-là. Selon les experts de l’étude, cette haine du lundi matin remonte à la nuit des temps. Des instincts tribaux profondément ancrés qui nous inciteraient à vivre au sein de notre communauté le week-end et à retrouver notre tribu le lundi matin. Un besoin viscéral en quelque sorte. D’où ces temps prolongés autour de la machine à café, mais sans peau de bête. Pour le professeur Gardner, coordonnateur de l’étude, nous ne sommes que « des hommes [et des femmes] des cavernes en costumes et tailleurs ». Si c’est vrai en Angleterre, ça l’est aussi chez nous !

Cinq astuces bateau

L’étude recommande d’affronter le lundi en beauté en l’égayant grâce à cinq activités : télévision, sexe, conso sur le net, chocolat à grignoter et vacances à planifier. Plus sérieusement, il n’y a pas de fatalité à broyer du noir le lundi. Tout dépend comment vous appréhendez les autres jours de la semaine. C’est peut-être principalement lié à votre quotidien au bureau : surcharge, réunions, pression, voire profond ennui. Il existe d’autres manières d’anticiper le lundi.

Six conseils pour un lundi de rêve

– Pour y voir plus clair, vous pouvez lister les tâches et missions qui vous attendent. Ensuite, classez-les en fonction des priorités. Le mieux est de procéder à ce tri le vendredi avant de quitter le bureau. Vous partez ainsi l’esprit tranquille et prêt à revenir du bon pied.

– Tant que possible, essayez de boucler vos dossiers et de passer les coups de fil les plus barbants avant la fin de semaine. Un lundi allégé et déminé réduit l’angoisse du dimanche soir.

– Si vous le pouvez, planifiez vos rendez-vous importants à partir du mardi. Epargnez-vous tant que possible de pénibles obligations que vous pouvez décaler à un autre moment.

– Démarrez la journée sans stress. Epluchez mails, courriers et répondez pour ne rien laisser traîner.

– Le week-end, pensez plaisir. Prévoyez des activités détente, sport, culture ou convivialité en fonction de vos envies. Vous préférez buller, et alors ?

– Le dimanche soir, faites ce que vous aimez le plus : cuisiner, jouer en famille, lire regarder une bonne comédie. Toute la journée, vous salivez rien qu’à l’idée et pendant la soirée, vous oubliez que demain, c’est lundi !

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